La fracture numérique

Une société numérique a besoin d’une identité numérique. Plus encore : nous constatons ainsi que l’appli itsme^® favorise effectivement les interactions numériques.

« Grâce à l’application, les gens accèdent plus facilement aux services du gouvernement et aux services privés », souligne le CEO Kris De Ryck. « Le site MyPension, par exemple, est visité via itsme^® beaucoup plus souvent qu’auparavant. Pour les pouvoirs publics, c’est une excellente nouvelle ! Désormais, ils peuvent s’adresser à des citoyens qui, auparavant, étaient des laissés-pour-compte dans l’univers numérique. »

Dans cette optique, itsme^® participe à un nouveau projet en collaboration avec la Fondation Roi Baudouin et l’asbl WeTechCare qui entend réduire la fracture numérique dans notre société. Et le besoin s’en fait sentir tant chez les personnes âgées que chez les jeunes.

Afin de faire de l’inclusion numérique un moteur de l’intégration sociale, un outil pédagogique en ligne est actuellement en cours de développement. Il visera, notamment par le biais de vidéos et de matériel d’illustration, à aider les gens à utiliser des outils numériques dans leur vie quotidienne (opérations bancaires, enregistrement des données des compteurs de l’eau et de l’électricité, etc.). Febelfin, qui représente le secteur financier en Belgique, a d’ores et déjà annoncé son intention de collaborer pleinement à cette initiative.

Ainsi, en Belgique, près de 10 % des personnes âgées entre 16 et 74 ans n’ont encore jamais utilisé Internet. Pas moins de 39 % de la population n’ont que de faibles, voire aucune compétences numériques de base. Françoise Pissart, directrice à la Fondation Roi Baudouin déclare : « Des centaines de milliers de personnes – principalement des gens ayant un faible niveau d’instruction et des bas revenus, mais aussi des personnes plus âgées – sont confrontées au quotidien à l’exclusion numérique, dans de nombreux domaines : dans leur recherche d’emploi ou de logement, dans leur accès aux soins de santé, dans les démarches administratives qu’elles doivent entreprendre, dans leur communication avec l’école, etc. Dans notre société, avoir des connaissances numériques n’est pas un luxe. C’est un besoin fondamental. S’il n’est pas satisfait, cela renforce l’inégalité sociale. »